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Le lieu : un théâtre porteur d'histoire(s)


Avec son architecture remarquable, sa façade en rotonde élégamment décorée, impossible d’ignorer le superbe édifice qui accueille depuis plus d’un siècle le théâtre agenais, son public, ses artistes et créations ! Fruit d’un acte philanthrope et d’un geste architectural éclectique, le Théâtre Ducourneau est le gardien d’une histoire indissociable de celle de la Ville d’Agen.


Histoires de famille

Notre théâtre naît de la rencontre d'un impératif : la nécessité de remplacer le théâtre Moncorny, délaissé car désuet et exigu, et d'une aubaine, le legs d'Alphonse-Pierre Ducourneau. Fin 19e siècle, l'entrepreneur, fait fortune en inventant un procédé de béton alors révolutionnaire, le ciment amalga. A sa mort, il lègue une somme conséquente à Agen, sa ville natale, au détriment de sa sœur. Son testament est formel : un théâtre doit être édifié avec la somme léguée, et porter son nom...


Accélération de l’histoire

La Ville organise un concours d’architecture pour respecter les dernières volontés du généreux donateur. C’est Guillaume Tronchet, architecte natif du Lot-et-Garonne, lui aussi, qui remporte la mise et voit son projet réalisé. Après une pose de 1ère pierre en présence du Président de la République en personne - Armand Fallières, Lot-et-garonnais et ami de Tronchet -, le Théâtre Ducourneau est livré en 1908, place de l’Hôtel de Ville. L’édifice tranche par son éclectisme. Son esthétique et sa conception plutôt classiques, dans le style 18e, côtoient des matériaux et techniques modernes : une charpente métallique, un dôme en zinc (disparu en 1939) et l’utilisation de ciment armé, le rendant incombustible. Une véritable innovation au début du 20e siècle !



Ancien Théâtre Moncorny
Projet de Guillaume Tronchet
Sur le chantier du Théâtre Ducourneau
Antoine Calbet, Pose de la première pierre du Théâtre Ducourneau par Armand Fallières
La construction en ciment armé
Jour de spectacle
Mascaron (façade) à l'effigie de Guillaume Tronchet


En faire toute une histoire

Rare pour l’époque, la façade en rotonde du théâtre est remarquable par la qualité des éléments sculptés qui illustrent le triptyque gravé en lettres capitales : Musique - Comédie - Drame. Statues allégoriques, mascarons représentant les masques de la tragédie et de la comédie (dont l’un reproduit d’ailleurs les traits de Tronchet, visible en haut de la page), putti au sommet décorent avec élégance le théâtre qui devient rapidement le lieu où il fait bon venir au spectacle… et se donner en spectacle. Derrière les murs de ciment, le décor est tout autant prestigieux. L’architecte a choisi de réaliser une salle à l’italienne, en forme de demi-cercle, et sur 4 niveaux. On y accède après avoir gravi l’escalier du vestibule et traversé le foyer (ou Rotonde). Décors sculptés et peintures murales d’artistes régionaux ornent cette section inspirée par Garnier, alors référence incontournable. La salle de spectacle est elle aussi le théâtre de scènes peintes au plafond, en coupole : l’artiste local Antoine Calbet y réalise, en 1910, une allégorie de la Musique, du Drame et de la Comédie.    


Histoire moderne

Inscrite aux titre des Monuments Historiques en 1986, la salle compte aujourd’hui 632 places assises réparties entre parterre et balcons. Elle bénéficie depuis plus d’un siècle d’une excellente qualité acoustique et d’une atmosphère chaleureuse grâce, en particulier, à la proximité de la scène. Avec une pente de 5 % vers le public, cette dernière n’est pas adaptée à tous les spectacles. Pour autant, durant le XXe siècle, les saisons vont se succéder en suivant l’actualité des tournées parisiennes et des troupes régionales. Opéras et opérettes, comédies de boulevards et œuvres classiques, tours de chant et variétés : un éclectisme assumé qui colle à la curiosité et aux envies des publics accueillis.


Aujourd’hui, les choix de programmation sont guidés par l’expertise de l’équipe de direction et sa fine connaissance du travail des artistes et des enjeux contemporains. Avec pour objectif de s’adresser à tous, dès le plus jeune âge. Mais c’est une autre histoire